Aujourd’hui, les auteurs nous rappellent qu’il y a deux façons de voir la vie et par là nos assiettes:
- Regarde-t-on notre assiette comme à moitié vide, autrement dit, ne voit-on que les insatisfactions, ce que l’on n’a pas et les difficultés OU
- Porte-t-on son regard sur le bien, le beau, l’apprentissage dans l’échec et le renouveau dans le deuil?
Comme nous pouvions le pressentir, le défi sera facilité si l’on a plutôt tendance à voir l’assiette à moitié pleine.
La suite s’annonce comme un avertissement.
Evitez de vous positionner en victime, sinon les 100 jours vont être très très très longs!
On mesure là toute la relativité du temps. Le défi sera plus long si l’on voit son assiette à moitié vide.
Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité. – Albert Einstein
Pour paraphraser Albert Einstein, je dirai:
Faites le défi des 100 jours en voyant votre assiette à moitié pleine et ça vous semble durer 60 jours. Voyez votre assiette à moitié vide et ça vous semble durer 300 jours.
Et je ne parle pas des personnes qui vivent avec vous…
Pour nous, cela devrait plutôt bien se passer car Akhenaton et moi avons plutôt tendance à voir:
Totalement plein le verre qui l’est à moitié.
Je n’ai jamais croisé un autre enfant que mon fils se faire gronder par la maîtresse de petite section car il arrive trop joyeux à l’école. …Tu ressors immédiatement de la classe et tu rentres à nouveau sans dire bonjour si fort et en cachant ce sourire aux lèvres! Enfin, tu as été élevé où!!?…
Le défi de jour consiste à s’engager à 100% pour les 100 jours à venir. S’engager à ne pas baisser les bras quand ce sera difficile ni à renoncer.
Pour formaliser les choses, la page contient une ligne à remplir en ces termes:
Je m'engage, moi, __________________ (prénom), à donner le meilleur de moi-même sur les 100 prochains jours! Signature__________________________ Date___________________
En coaching, l’engagement envers soi est une étape importante. C’est une des clefs qui fera la différence entre:
Un objectif, atteint, valorisant VS un voeu, pieu, culpabilisant
Je ne sais pas si les personnes ont conscience qu’elles ont le pouvoir de réaliser les objectifs qu’elles se fixent dès lors:
- Que l’objectif en est vraiment un, et notamment, une erreur qui revient systématiquement, qu’il ne dépend que de soi. C’est formidable de vouloir éradiquer la faim dans le monde – mais, je rangerai plus facilement ce souhait dans la case voeu pieu culpabilisant. Car bien évidement l’atteinte de cet objectif ne dépend pas que de soi.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire! Mais se demander Comment puis-je faire ma part pour contribuer à réduire la faim dans le monde? Vous sentez la différence? Là c’est atteignable.
- Que la volonté résiste. Et pour ce faire, il faut se faciliter la vie en faisant deux choses importantes:
- Changer ses habitudes ET en créer de nouvelles, sinon, la nature ayant horreur du vide, vos « mauvaises » habitudes vous ramèneront inévitablement, à faire les mêmes choses qu’auparavant;
- S’engager envers soi-même officiellement, en connaissance de cause, c’est à dire en ayant mesuré au préalable les risques à tout mettre en oeuvre pour changer ET ceux à ne rien faire pour changer.
Ce n’est qu’en évitant les paroles en l’air, que l’on peut changer vraiment sa vie. Sinon on risque de se retrouver comme ces mourants de l’étude de Bronnie Ware.
Bronnie Ware est une infirmière australienne qui a passé de nombreuses années à travailler en soins palliatifs. Elle a fini par publier un livre intitulé The Top Five Regrets of the Dying (Les 5 plus grands regrets des mourants).
Et celui qui arrive ne premier est:
1 – J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi.
Bon! On ne pourra pas dire que personne ne nous avait prévenu.
Je ne sais pas si le résultat aurait été le même sur des personnes non mourantes, mais je n’ai pas envie de prendre le risque de le vérifier.
Aussi,
Je m’engage, moi Sonnya, à donner le meilleur de moi-même sur les 100 prochains jours!
Akhenaton en a fait autant.
Enfin, les auteurs nous félicitent pour cette première semaine accomplie et nous précise qu’il est inutile de nous culpabiliser si l’on manque un jour. On perdrait alors du temps et de l’énergie inutilement!
Au lieu de cela, nous reprenons notre cahier où nous l’avons laissé et… C’est reparti! Pensez à Bronnie Ware!