Equilibre vie pro - vie perso

Pourquoi nos journées de travail sont-elles moins fatigantes que les journées passées avec nos enfants ? 5 conseils pour inverser cette tendance !

parents surmenés

Autrement dit, comment se fait-il que nous nous réjouissions de reprendre le travail après une semaine de vacances avec nos enfants ? – et ceci parce que l’on va pouvoir se reposer !?

Je suis encore surprise de mesurer à quel point je désespérais d’être en congés lorsque mes ainés avaient moins de 5 ans. Je repoussais l’échéance au maximum. Je prenais mes vacances après le 15 août et pas plus de 15 jours consécutifs, trop fatigant !

C’est absurde lorsque l’on sait que les congés doivent être une période au cours de laquelle nous nous accordons tout le repos nécessaire au rechargement de nos batteries.

Récemment encore un membre de ma famille, qui bénéficiait de 3 semaines de congés, disait avoir hâte de reprendre le travail pour enfin pouvoir se reposer de ses journées harassantes avec ses filles de 4 mois et 3 ans.

Alors ? Qu’est ce qui fait qu’une journée avec nos enfants consomment autant de notre énergie ? Et comment y remédier pour sortir du cercle infernal de l’insatiable et culpabilisante posture de « je ne suis pas assez présente pour mes enfants lorsque vous êtes au travail et je ne suis pas suffisamment présente au travail lorsque vous êtes avec vos enfants. » ça sent le vécu… n’est-ce pas ?

Les enfants ne nous laissent pas une minute de répit ! Quoi qu’on en dise, les dossiers, eux, si !

Pas de temps morts avec les enfants !

Hier encore, alors que j’assistais à une réunion de travail, je me faisais cette remarque. Convoquée pour 10h30, nous avons passés 15 bonnes minutes à nous dire bonjour, prendre des nouvelles de chacun, se servir un café, (les mondanités habituelles de début de réunion) pour ensuite attendre 5 minutes que tout le monde soit arrivé et s’installe. Au final, la réunion a débuté à 10h50. Je n’ai pu m’empêcher de penser et aussi de verbaliser que cette chose-ci ne m’arrivait jamais lorsque je suis à la maison avec mes enfants. Je n’ai pas 5 minutes au cours desquelles j’attends. J’ai tant à faire que dès que j’ai un laps de temps qui se libère, j’égraine, comme une boit-sans-soif ma liste de choses à faire. Les temps morts sont quasi-inexistants. 

La relativité du temps !

Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez-vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça la relativité.

Albert Einstein

Je m’amuse lorsque je note à quel point je ne gère pas du tout le temps de la même manière depuis que j’ai des enfants. A certaines périodes de ma vie j’étais même à 5 minutes près. 5 vraies minutes ! Je ne dis pas ceci comme un exercice de style. Du coup j’avais un mal fou à écouter les jérémiades des adultes sans enfants se plaindre d’un manque de temps. Mais enfin, comment est-ce possible, lorsque l’on n’a que soi à s’occuper, de manquer de temps ! Aujourd’hui, j’ai la réponse.

Le fait de manquer de temps n’est jamais qu’une sensation. Le fait d’avoir des enfants m’a obligée à m’organiser pour trouver l’équilibre idéal entre mes vies professionnelles et personnelle. Si je n’avais pas acquis le statut de parent, je serai sans doute plus débordée que je ne le suis aujourd’hui avec 3 enfants.

Tout est relatif et le fait de conscientiser que le temps est une ressource rare permet de la manager avec soin et respect tout en allant droit au but ! A l’essentiel ! Et comme selon la loi de Pareto, 20% du travail produit 80% des résultats, plus on va à l’essentiel, plus on produit de résultats !

loi de Pareto

Retrouvez en courtes vidéos d’1 minute les 8 lois du temps qui vous rendront plus efficaces sur mon compte instagram @gsonnya ou en cliquant ici.

Les enfants pompent toute notre énergie ! Le travail est moins consommateur !?

La sensation d’être vidée de son énergie est un ressenti duquel j’ai été coutumière. A trop donner, on a l’impression que notre corps ne détient plus la moindre énergie à offrir. On n‘a alors qu’une envie, engranger de l’énergie en faisant, égoïstement, quelque chose qui nous fait du bien.

L’énergie est une question très sérieuse. Nous sommes de plus en plus sensibilisés à l’importance d’avoir une hygiène de vie qui maintienne un niveau suffisant d’énergie. Il y a l’énergie que l’on reçoit et celle que l’on donne. 

A l’instar de l’électricité, ce courant ne se stocke guère. J’aime voir mon niveau d’énergie comme un flux de consommable disponible et plus ou moins puissant.

flux d'énergie corporelle

Vous avez probablement déjà expérimenté le fait que certaines activités consomment de l’énergie chez vous, quand d’autres vous régénèrent.

Pour la majorité d’entre nous, dormir est une activité ressourçante alors que faire du sport puisera dans notre quantité d’énergie disponible.

Mais est-ce vraiment si évident? Ne pourrions nous pas dire que faire du sport nous ressource tandis que parfois dormir ou, s’y essayer, nous épuise!?

Si dans leur principe biologique ces activités sont énergivores ou ressourçantes, dans leur réalité, il peut en être autrement. Aussi, j’en ai conclu que chacun d’entre nous doit connaître et savoir ce qui recharge ses batteries et au contraire ce qui les vide!  

Il est ici question de savoir donner / recevoir.

Le meilleur exemple qu’il m’ait été donné de tester est la différence entre les personnes introverties et les extraverties. Tandis que les premières se ressourcent lorsqu’elles sont seules et dans le calme (c’est mon cas), les secondes ont besoin d’être en communauté, au contact des autres pour recharger leurs batteries. Ainsi, il n’existe aucune règle! Nous sommes tous différents et nos besoins pour rebooster notre corps énergétique, sont eux aussi différents!

Alors comment fait-on pour doper notre niveau d’énergie?

La seule évidence est qu’il est nécessaire d’équilibrer les activités pour lesquelles nous donnons et celles pour lesquelles nous recevons!

Comme elles sont différentes pour chacun, cela vaut la peine de s’interroger un moment pour savoir dans quelle catégorie nos activités récurrentes se classent.

Pour exemple et dans mon cas personnel, en ce moment:

🏢= Au bureau. 👨‍👩‍👧‍👦= En famille.

🛑 Activités énergivores 🛑 ⚡️ Activités énergisantes ⚡️
🏢 Une réunion conflictuelle 👨‍👩‍👧‍👦 Un câlin de mes enfants
👨‍👩‍👧‍👦 Des enfants qui ne veulent pas aller prendre leur douche 🏢 La prise en main de matériel innovant
👨‍👩‍👧‍👦 Des enfants qu’il faut supplier pour qu’ils lisent un livre 👨‍👩‍👧‍👦 Faire la cuisine avec des produits frais
🏢 Un projet professionnel qui prend du retard 👨‍👩‍👧‍👦 Les réveils la nuit pour allaiter ma dernière
🏢 Être interrompue 🏢 Un recrutement réussi dans une équipe
👨‍👩‍👧‍👦 Les réveils la nuit pour gérer un vilain cauchemar 🏢 Lancer un nouveau projet constructif pour la population
(maison des arts et de la culture en ce moment)

Au final ce ne sont pas tant nos enfants qui nous pompent toute notre énergie que la succession d’activités énergivores avec eux.

A vous de jouer! Passez en revue vos activité hebdomadaires et classez-les. Sont-elles énergivores ou énergisantes? Lorsque vous les cumulez, au final, donnez-vous plus que vous ne recevez?

En quête d’équilibre ! L’équilibre n’est pas du 50 / 50…

Si la réponse est oui, il est impératif de ramener de l’équilibre! Donner plus que l’on ne reçoit et avoir des difficultés à dire NON forment le terreau ravageur du burn out. Une déperdition d’énergie telle que le corps n’en a plus suffisamment pour son fonctionnement quotidien de base!

D’ailleurs, avez-vous entendu parlé du burn out parental? Je vous recommande cet article pour le découvrir en cliquant ici.

Il serait faux de s’imaginer trouver l’équilibre idéal une bonne fois pour toute! Pourquoi? Parce que l’équilibre est éminemment subjectif et lié à nos envies, besoins, objectifs du moment. Dans la mesure où ces variables sont mouvantes, la quête de cet équilibre est elle même en mouvement.

Ce que je veux dire c’est que l’équilibre de nos vies est dynamique ! Il évolue avec nous et personnellement j’aime parler de (dés)équilibre conscient car cet équilibre n’est jamais qu’un choix à un instant T de se concentrer sur un domaine de notre vie en particulier pour en changer quelques heures après.

Pour aller plus loin, je vous laisse découvrir mon article: Mes 3 habitudes zen pour vivre plusieurs vies en une !

5 conseils pour que vos journées avec vos enfants soient tout aussi énergisantes que vos journées de travail!

#1: Energivores VS énergisantes: Managez votre jauge d’énergie!

Nous ne sommes pas surpuissants! Et indépendamment de tout jugement, une activité énergivore vous prend de l’énergie. C’est un état de fait! Cela ne veut pas dire qu’il faut supprimer toutes les activités qui vous déchargent énergiquement! Simplement avoir conscience du niveau d’énergie que coûte chaque activité pour éviter de se mettre dans le rouge. Si donner le bain à vos enfants vous épuisent, il ne s’agit pas de ne pas les laver jusqu’à ce qu’ils soient en âge de le faire eux-mêmes! Mais intercalez-la entre deux activités énergisantes. Un gros câlin avant et un temps calme lecture ou télévision sans vous ensuite par exemple. Voilà ce que manager sa jauge d’énergie veut dire.

#2: Apprenez à dire NON et à demander du soutien!

Dire oui à tout et à tout le monde tout le temps entraîne souvent une accumulation de tâches énergivores. Sauf à ce que le fait de rendre service / se rendre utile, augmente systématiquement votre jauge d’énergie, il se peut que vous vous perdiez vous-même et trouviez le reste du monde bien ingrat envers vous.

La première personne qui doit prendre soin de vous est vous-même! Si cette phrase vous parle ou si elle vous choque profondément, je vous invite à me suivre sur la page Facebook ARTmonny. Je lance régulièrement des défis pour cultiver la bienveillance envers soi! Une formation en ligne est également accessible ici.

Comme certaines activités énergivores sont incontournables, vous avez le choix de demander de l’aide. Vous pourrez expérimenter qu’exprimer son désir de soutien en amont et toujours plus efficace que râler sur les personnes que l’on estime responsable une fois que l’on est excédé d’avoir trop donné. Parfois, les personnes savent mieux donner qu’elles n’arrivent à recevoir. Malheureusement, cet accès déraisonné d’altruisme se termine souvent par de l’aigreur et de l’insatisfaction. L’égoïsme est nécessaire. Tout est équilibre au final!

Voilà ce qu’il en est pour les activités incontournables, pour toutes les autres, apprenez à dire NON aux autres et à vous-même. Nous parlons là de lâcher-prise! Non, promis ce n’est pas très grave si les bavoirs de votre petit dernier ne sont pas repassés!

#3: Trouvez l’équilibre dynamique du moment.

A partir de là, nous pouvons esquisser notre équilibre du moment. Quels sont les domaines de ma vie dans lesquels j’ai besoin de m’investir en ce moment? Qui est alors concernés par cette situation? Qui puis-je solliciter pour obtenir temporairement de l’aide? En quoi est-ce vraiment important pour moi? pour ma famille?

Il m’est arrivé de sur-investir ma vie professionnelle. De facto, j’étais moins présente temporellement avec mes enfants. Ils savaient pour quelles raisons et en quoi c’était très important pour moi. Tout était organisé pour assurer leur sécurité affective et matérielle. Et moi, je pouvais m’investir à fond sur un début de mandat ou dans la préparation d’un concours, sans culpabiliser! Au contraire, j’étais alors soutenue par ma famille et cela fait une formidable différence.

Cela fait notamment toute la différence avec des périodes où mal préparés, nous pouvons malgré nous, fuir notre famille pour avancer professionnellement avec l’idée sous-jacente: « Avec tout ce que je fais pour eux à longueur d’année… » Ne confondons pas la dynamique du donner / recevoir et le fait de donner pour recevoir!

#4: Acceptez vos blessures et décidez quel parent vous choisissez d’être.

Bien souvent, nous passons beaucoup d’énergie à être le parent que l’on croit parfait. Parfois construit en réaction contre les parents dont nous avons hérités, parfois au contraire pour leur ressembler, l’idée que nous nous faisons de la parentalité influence grandement le parent que nous sommes.

Comme nos enfants perçoivent très bien nos tiraillements intérieurs, ils viennent remuer le couteau dans la plaie pour nous faire évoluer. Plus vite nous comprenons nos schémas internes de reproduction et réparation, plus vite nos relations s’apaisent.

La solide affaire qu’on doive approfondir, c’est d’être heureux, et d’avoir du plaisir.

Voltaire

Que vous décidiez de:

  • Être avec vos enfants le matin et de rentrer tard le soir ou l’inverse,
  • Prendre avec vos enfants quelques jours pendant les « petites » vacances scolaires et de longues semaines pendant les grandes vacances ou l’inverse,
  • Les accompagner à faire leurs devoirs plutôt que de vous rendre disponible pour jouer ou l’inverse,
  • Préparer avec attention et amour leur petits déjeuners, déjeuners, dîners ou de leur offrir quelques jours par an un plat du jour dans votre bistrot préféré,
  • Accepter qu’ils dorment avec vous la nuit mais pas qu’ils mangent sur le canapé ou l’inverse,
  • Les accompagner personnellement au collège et ne pas les doter d’un smartphone ou l’inverse,

Il n’y a pas de modèles, que des choix à incarner !

Vos enfants vous en seront reconnaissants dès lors que vous êtes dans le respect de vous-même. Il n’y a aucune façon de bien faire si ce n’est en évitant tous nos tiraillements intérieurs pour approcher la paix et la sérénité.

Nos enfants ont besoin de nous comme parent sécurisant! Alors faîtes le deuil de tout ce que vous reprochez à vos propres parents et investissez votre rôle avec votre propre flow!

Se détacher de l’image de parents « parfaits » à laquelle nous essayons de nous conformer est le plus cadeau que nous puissions nous faire.

Vos enfants vous ont choisi pour ce que vous êtes profondément! Révélez-vous! C’est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à nos enfants!

#5: Nourrissez vos valeurs et profitez!

La technique est simple! Il « suffit » de multiplier les activités qui sont en accord avec nos valeurs profondes.

Je mets le mot suffit entre guillemet car ce n’est pas si simple de savoir quelles sont les valeurs qui nous animent profondément. Et quand on le sait, cela demande un effort de convertir ce savoir en actes pragmatiques du quotidien.

Par exemple, mes 3 valeurs clefs sont l’innovation, le respect et grandir/faire grandir. Je sais que si un nombre significatifs de mes actes du quotidien ne nourrissent pas ces 3 valeurs, toutes ces autres choses que je vais faire à la place vont me demander une énergie folle. 

J’ai donc appris à équilibrer mes journées entre les tâches qui me nourrissent et celles qui me vident et aujourd’hui j’arrive à prendre du plaisir que je sois en congé maternité, en vacances 15 jours consécutifs avec mes 3 enfants et ceci sans les confier à un quelconque centre aéré (c’est ma grande victoire 2019) ou en séminaires 3 jours à Paris pour le boulot comme en réunion tard le soir.

Tout est question de choix conscients! Ensuite reste à profiter du moment présent.

Pour exemple, j’ai passé les 6 derniers mois très investis dans ma fin de grossesse, mon accouchement et l’accueil de notre nouveau-né. Mon équilibre vie pro – vie perso fut largement en défaveur de mon travail.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire mon article: 100 jours de maternage proximal-intensif ou la célébration de mon 4ème trimestre de grossesse. 

Pour progressivement aller vers un déséquilibre en faveur de ma vie professionnelle compte tenu des élections municipales qui s’annoncent en mars.

C’est ainsi que je vois l’équilibre dynamique vie pro – vie perso: Un déséquilibre conscient aligné avec nos valeurs.

Si vous souhaitez être accompagné.e pour déterminer vos valeurs, demandez votre bonus CROIS-SENS – Donner du sens à votre vie et nourrissez votre besoin de croissance – vous recevrez 4 livrets d’exercice pour en 20 jours avoir défini clairement vos valeurs. (vous trouverez le formulaire de demande en fin d’article ou sur la barre latérale).

Je vous souhaite sincèrement de trouver cet alignement qui vous permettra de profiter tout autant de toutes les casquettes que vous offre la vie!

N’hésitez pas à me dire dans les commentaires où vous en êtes de cette progression dans votre équilibre de vie? Posez-moi toutes vos questions également, je répondrai avec plaisir!

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13 réflexions au sujet de “Pourquoi nos journées de travail sont-elles moins fatigantes que les journées passées avec nos enfants ? 5 conseils pour inverser cette tendance !”

  1. Quelle fraîcheur cet article !
    C’est tellement culpabilisant d’être tellement épuisée par ses enfants, de ne pas réussir à tenir. J’essaye d’être à l’écoute de ma fille, mais passé 20h je n’ai plus aucune patience…
    Je vais suivre tes conseils et faire une liste des activités énergisantes à la maison, pour casser les moments énergivores.
    Merci

    1. Je suis contente que le fait de faire la liste t’inspire. En alternant les activités cela devrait être aidant. Et puis, nous avons choisi de débuter l’heure du coucher plus tôt pour éviter d’être fatigué au moment des « j’ai envie d’un verre d’eau, j’ai oublié de me laver les dents, tu sais pas ce qui m’est arrivé à l’école… » Belle expérience,

  2. Bonjour !
    Moi aussi, à la maison, il y a une « heure des parents » : à 21h, tout le monde au lit ! Mon mari se ressource en jouant aux jeux vidéos, et moi, à coudre et à faire partager mon expérience sur le blog!
    Les jeux vidéos apprennent une chose, comme tu l’as si bien dit : il y a une jauge de patience. Et, comme dans les jeux, il faut faire attention -régulièrement dans la journée- à cette jauge, car il ne faut pas être dans le rouge pour finir le jeu / journée 🙂

  3. Bonjour Sonnya,

    Un article honnête et lucide sur une situation que beaucoup de parents connaissent je pense. A mon sens, il y a aussi une question de contrôle : au travail nous avons le sentiment de pouvoir « être en contrôle » de ce qui se passe ; les enfants eux réclament davantage de lâcher prise, élément avec lequel notre société ne nous a pas vraiment appris à être à l’aise 🙂

    1. C’est tellement vrai Valentine! Au boulot, les activités s’enchaînent programmées sans quasi aucune surprise ni grain de sable. Avec les enfants, il en est tout autre… Un apprentissage du lâcher-prise par l’expérience!

  4. Exactement, tout est question de choix et de valeurs. C’est important d’être en cohérence avec son ressenti intérieur et aussi se connecter à celui de son enfant.
    Sinon pour les astuces, comme je travaille de la maison et que je garde seule ma fille les vacances et les mercredis, mes outils pour que la journée ne soit pas épuisante sont le duo « rencontrer d’autres parents et enfants  » et /ou « être dehors à l’air libre au moins une partie de la journée » . S’entourer et voir d’autres gens, c’est super important!

    1. Oui Marie, je suis totalement d’accord avec toi! Pour mon deuxième congé de maternité, j’étais inscrite sur un site qui rapprochait les mamans en congé maternité et parental. Un vrai soutien!

  5. Merci Sonnya pour cet article. Il parait qu’après la naissance d’un enfant, une majorité des hommes restent plus tard au travail le soir… est ce que inconsciemment, ils savent que s’occuper des enfants et plus énergivore que de rester au bureau ?? 😉

    1. Anne-Christine, je pense malheureusement que c’est conscient! J’aimerais juste que ce soit dit et posé comme une réalité plutôt que de s’inventer des tâches et missions professionnelles pour fuir le foyer. J’inclue les femmes qui peuvent aussi avoir ce type de comportement. Un mécanisme de défense peut-être devant le stress et la fatigue d’avoir à s’occuper des enfants…J’ai pu aussi adopter ce comportement lorsque la fatigue était trop intense. Heureusement mon mari m’a aidé à réintégrer une place dans le foyer.

  6. Merci Sonnya pour ce suberbe article comme d’habitude qui me parle énormément. Accepter que l’on n’est pas un parent parfait mais juste ce qu’on est, ne pas culpabiliser et s’écouter!

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