Défi des 100 jours pour une alimentation consciente

Jour 6: Les dictatures des régimes et des gourous alimentaire ou la déculpabilisation de la mère nourricière

Aujourd’hui, les auteurs se lâchent un peu et dénoncent les diktats de la beauté minceur pour les femmes et beauté musclée pour les messieurs.

Ils posent comme postulat que certaines industries entretiennent le lancement fracassant d’un régime différent tous les 6 mois pour amener de la confusion et du désordre.

Que toutes ces nouvelles méthodes induisent une incompréhension en se contre-disant nous conduisant à ne plus savoir ce qui est bon et mauvais.

Qu’alors aucun résultat ne saurait être durable.

Le défi du jour:

  • Recenser les régimes drastiques et loufoques, les gourous alimentaires et autre crèmes amincissantes auxquels nous avons pu céder,

  • Dresser un bilan .

L’objectif est de prendre conscience de l’impact de ces régimes et ainsi de se déculpabiliser.

Je pose la question à Akhenaton qui me répond: Moi, j’ai jamais rien fait.

Ouf…

Je ressens un grand soulagement à ce moment-là. Finalement plus que d’être culpabilisée par les nombreux régimes alimentaires que j’ai testé – cf mon article de lancement du défi des 100 jours –  c’est ma maladresse avec Akhenaton qui me culpabilise.

J’ai trop souvent osciller de:

  • Punaise, il faut que l’on fasse plus attention, il est au-dessus des courbes! ou Oui promis, Monsieur le pédiatre, on ne boit pas de boissons sucrées au petit déjeuner…

à

  • Ils me font tous chxxx! C’est un gosse putxxx! C’est pas de sa faute s’il prend 100g dès qu’il mange une cacahuète. Qu’il mange après tout! Merxx!

en passant par

  • C’est forcément de ma faute… Qu’est ce que j’ai mal fait… Je ne sais pas l’aimer cet enfant snif snif…

Donc là j’étais vraiment aux anges d’entendre sa réponse: moi, je n’ai jamais rien fait. Cela veut au moins dire qu’a priori il ne s’est pas senti privé lorsque j’étais en phase « il faut que l’on fasse attention ».

J’ai alors listé les différents régimes alimentaires que j’ai testé et me suis sentie reconnaissante pour la déculpabilisation dont j’ai pris conscience vis à vis d’Akhenaton.

Et ce n’est manifestement pas Aldo Naouri – pédiatre et auteur – qui me contredirait.

 Nos sociétés occidentales ont retiré leur soutien à l’instance paternelle pour voir le patriarcat annihilé avec l’installation d’une forme de matriarcat dégoulinant d’amour qui a obéré plus qu’on ne l’imagine la maturation des enfants.

Donc, mesdames, lâchons prise, la société ne nous demande surtout pas d’être parfaite mais simplement « Good enough » c’est à dire « bonne suffisamment » selon la fameuse expression de Winnicott.

– Sinon ça fout le bordel –  Ça c’est moi qui le dit.

C’est quand même fou qu’il faille qu’on nous dise qu’on est mauvaise mère en voulant être trop bonne mère…

Sonnya

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