Défi des 100 jours pour une alimentation consciente

Jour 24: Achever l’inachevé ou comment se libérer d’une situation inconfortable

Aujourd’hui, les auteurs du défi nous invite à mettre fin à une situation qui nous laisse du ressentiment.

Vous savez, le genre de situations sur lesquelles on pose un mouchoir en se persuadant que ce n’était pas grand chose. Celles auxquelles nous pensons régulièrement en se disant « Ce n’était pas si grave ».

Ou pire encore, celles que nous avons refoulées parce que lorsque nous y pensons, c’est trop douloureux…

J’ai appris que les enfouir était une FBI – fausse bonne idée. En effet ce n’est pas parce que ces idées sont ignorées qu’elles ne nous font pas de mal. Bien au contraire!

Le défi du jour consiste à lister les situations que nous qualifierions de non résolues en ce que nous sommes comme resté.e.s sur notre fin, et j’ajouterai même … sur notre faim … car ces dernières doivent avoir un lien avec la nourriture, notre alimentation, notre poids, notre corps… 

A l’évocation de leurs souvenirs, ces situations créent en nous un malaise plus ou moins perceptible.

Insidieux, ce malaise nous empêche d’être complètement nous mêmes et d’accéder à notre plein potentiel.

Je réfléchis à la liste que je pourrai dresser et seule une situation en lien avec mon environnement professionnel me vient à l’esprit. Aucun rapport avec mes habitudes alimentaires. … Je note tout de même que j’ai un rdv à caler …

J’intensifie ma réflexion autour des mes relations familiales et je note que je suis à l’aise dans cet environnement. Il faut dire que j’ai énormément travaillé ce domaine et que j’ai désormais les clefs pour aller au bout des choses et éviter cette désagréable sensation d’inachevé.

Je vais donc partager avec vous ce qui m’a tant apporté et qui pourra vous aider à achever l’inachevé.

Souvent, nous ressassons une dispute, une conversation dans laquelle nous avons été blessé.e, incompris.e ou encore maladroit.e, sans savoir comment revenir dessus pour la clôturer.

Pourquoi?

  1. Il faut déjà trouver le courage de dire … Au fait, j’aimerai que l’on revienne sur notre dernière conversation, tu sais l’été dernier quand tu m’as dit …
  2. Pour dire quoi? Si c’est juste pour balancer une justification meurtrière que l’on a ruminé pendant des mois, il y a peu de chance que cela résolve le problème.
  3. Pour quel résultat? La personne à qui l’on s’adressera ne se souviendra peut être même pas de quoi nous lui parlons. Et là, redoublement de ressentiment garanti!

Vous avez une situation en tête. Parfait, conservez la.

Ce que l’on n’apprend pas sur les bancs de l’école et qui nous serait pourtant fondamentalement aidant est que:

Nous sommes tous et toutes structurellement différent.e.s

Vous me direz, wahoo! Quel scoop! Et pourtant nous ne mesurons pas à quel point.

En Programmation Neuro-Linguistique, nous appelons ce concept LA CARTE DU MONDE.

Carte du monde.

C’est un des premiers présupposés de la PNL; Chacun sa carte du monde…
Ce que nous pensons être la réalité n’est en fait que NOTRE réalité. Nous percevons la réalité au travers de nos propres filtres neurologiques, culturels, sociaux, et nous en faisons une représentation.
Cette représentation est ce que nous croyons être la réalité, cette représentation est à la réalité ce que la carte est au territoire.
Souvent les personnes confondent la carte et le territoire.
Il n’existe qu’un seul territoire ou un seul monde, par contre il existe une infinité de cartes.


Autrement dit, nous avons tendance à penser que ce que nous vivons, pensons, ressentons vis à vis d’une situation est universel. Et que face à cette situation, tout le monde réagirait comme nous.

Or, c’est faux!

Combien de fois nous sommes nous dit:

« Pourquoi il ou elle réagit comme ça?! Je n’ai rien dit/fait de mal? »

Il y a alors 9 chances sur 10 pour que l’on est pris le territoire pour notre carte du monde.

L’ennui est que ce ressentiment s’installe et nous fait du mal.

Alors avant que nous soyons tous et toutes des super yogi -pratiquant régulier de la méditation – avec une confiance et une estime de soi suffisantes pour que ce type de situations ne nous affectent pas, voici deux outils aidants.

Un outil curatif pour achever l’inachevé:

Les auteurs du défi nous invite à choisir une situation inachevée en lien avec nos comportements alimentaires, de se la remémorer, d’exprimer par écrit ou à l’oral les sentiments que l’on ressent pour ensuite, se mettre à la place de la personne concernée par la situation et lui faire dire ou écrire ce que nous attendions d’elle à ce moment-là.

Cela peut être aidant car, ce faisant nous dupons le cerveau / l’égo qui évitera de nous ramener cette pensée négative polluante.

Vous pouvez coupler cet exercice avec de la visualisation, en imaginant la personne vous dire ce qui vous ferait du bien.

Vous assainirez ainsi votre ressenti et la malaise s’estompera. Vous serez notamment plus à l’aise avec la personne quand vous la croiserez.

Un outil préventif pour éviter de créer une situation d’inachevé :

Je partage avec vous un outil qui permet de prévenir ce type de situations.

Il s’agit du deuxième accord des 4 accords de Toltèques. Pour connaître les 4 cliquez ici.

 Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle

Le deuxième accord nous invite à ne pas prendre personnellement la parole d’autrui puisqu’il ne s’agit que de la projection de sa représentation du monde et non de la réalité.

Si une personne vous dit que vous mangez trop, trop vite, pas assez de ceci ou trop de cela, il évoque SA carte du monde. Rien nous vous oblige à la partager. L’art de ne rien prendre personnellement consiste à ne pas prendre SA carte du monde pour le territoire.

Ce n’est évidemment pas si simple.

Et en même temps, la phrase que je dis quand une personne annonce de façon péremptoire une affirmation à mon sujet comme une vérité universelle alors que cela ne me convient pas:« Cela t’appartient »

Je sous-entends par là que je peux comprendre intellectuellement son point de vue et que, pour autant, ni je ne le partage, ni j’assume une quelconque part de responsabilité dans ce que je qualifierai alors de jugement qui lui est personnel.

Sur cette journée de défi, Akhenaton a partagé qu’il attendait une lettre d’amour de la part d’une fillette qu’il aime beaucoup.

J’ai hésité à lui donner les clefs de cet outil et n’ai pas osé car j’ai anticipé deux risques:

  1. Akhenaton est ultra cartésien, donc il aurait pu ne pas accepter de faire l’exercice,
  2. Il est ultra sensible et aurait pu engrammer qu’il avait vraiment reçu cette lettre

En écrivant ces lignes, je remarque bien que je projette MA carte du monde…

Et vous?

Je vous ai invité.e à retenir une situation qui aurait pu vous venir à l’esprit un peu plus haut.

Vous pouvez alors vous munir d’un papier et d’un crayon et consigner par écrit le moment en question et le ressenti suscité. Puis écrire ce que vous auriez aimé entendre, voir ou vivre de la part de la personne concernée.

Je vous souhaite une bonne auto-réconciliation.

Sonnya

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