Ce week-end, les auteurs du défi nous invitent à nous connecter à nos 5 sens.
Qu’il s’agisse de manger avec les 5 sens ou de marcher avec les 5 sens, l’objectif est de se relier à notre sensorialité.
Bien que cortiqué, l’être humain est animal. Un mammifère doté de 5 sens dont il fait un usage plus ou moins optimisé.
La société judéo-chrétienne dans laquelle nous vivons, nous a enseigné.e.s la déconnection de notre côté animal. L’être humain a été créé à l’image de Dieu, aussi, pas question de voir en nous un animal, aussi brillant soit-il! … On n’est pas des bêtes! …
Et pourtant?
Nos 5 sens:
Les Cinq Sens du peintre autrichien Hans Makart.
Dans l’ordre on trouve le toucher, l’ouïe, la vue, l’odorat et le goût.
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=166537
Nous ne sommes pas tous égaux devant l’utilisation de nos 5 sens.
Evidemment, l’impossibilité absolue d’utiliser l’un de nos 5 sens est particulièrement handicapant. Au-delà de l’empêchement physique, nous n’utilisons pas tous et toutes nos sens avec la même intensité.
- Les hypersensibles
Nous entendons de plus en plus parler des zèbres, hypersensibles ou encore des Aspi (syndrome asperger). Ces personnes ont un système sensoriel surdéveloppé. Aussi, sont-elles beaucoup plus sensibles à leur environnement. A la fois une chance incroyable (il peut suffire de quelques notes de musiques classiques pour leur faire monter les larmes aux yeux), c’est aussi une difficulté pour vivre dans l’environnement ultra-stimulant dans le quel nous vivons.
Le cerveau d’un hypersensible filtre moins d’informations que le cerveau d’un normo-pensant – comme les appelle Christelle Petit Colin – qui m’a aidé à mieux comprendre comment fonctionnait mon cerveau.
C’est un peu comme-ci le cerveau des hypersensibles comptait plus de logiciels qu’un cerveau « normal » et pouvait donc décrypter plus de données.
Si ce thème vous intéresse, je vous recommande le blog de pépétte Emoi Emoi, Et moi qui est une mine d’informations pour avoir une idée concrète de la vie d’un.e Aspi.
- Le VAKOG
Quel que soit notre degré de sensibilité, nous avons tous et toutes des canaux d’intégration de l’informations dominants.
En programmation neuro-linguistique, la technique dite des « canaux sensoriels » (ou VAKOG, acronyme pour : « Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif ») pose que la relation au monde extérieur passe nécessairement par au moins l’un des cinq sens.
- Visuel : tout ce que vous pouvez voir (la vue)
- Auditif : tout ce que vous pouvez entendre (l’ouïe)
- Kinesthésique (du grec kinesis signifiant mouvement et aisthesis sensibilité) : tout ce que vous ressentez physiquement et émotionnellement
Ressenti émotionnel : kinesthésique interne (l’émotion)
Ressenti physique : kinesthésique externe (le toucher)
- Olfactif : ce que vous sentez (l’odorat)
- Gustatif : ce que vous goûtez (le goût)
La grande majorité des personnes est kinesthésique & visuel ou auditif.
Quelques privilégié.e.s sont olfactifs ou gustatifs en plus d’être kinesthésiques.
Pour savoir quel est votre canal dominant, vous pouvez vous demander si vous avez plutôt besoin de voir ou entendre pour comprendre quelqu’un.
Si vous êtes celui ou celle à qui l’on demande de choisir le vin ou qui trouve toujours un accord parfait de parfum, vous avez toutes les chances d’avoir un canal dominant gustatif ou olfactif.