Les auteurs nous exposent aujourd’hui que « notre façon de manger nous donnerait des indicateurs sur notre façon de vivre ». J’aurai plutôt imaginer un titre du genre:
- Je mange ce que je suis
- Je suis ce que je mange
- Dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es
Mais, je mange donc je suis, me ramène à cette histoire d’égo et j’ai du mal à comprendre la progression.
Les choses s’éclairent à la lecture de la suite.
Lise Bourbeau, auteure de deux livres sur le sujet nous apprend à interpréter notre façon de manger.
Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, 2013 et Ecoute ton corps, 1999 nous accompagne vers la compréhension de nos comportements alimentaires en lien avec nos blessures.
Je n’ai lu aucun de ces livres, aussi je vous partage la chronique d’un blog qui en fait ce résumé:
Auteure de livres à succès, la conférencière et thérapeute Lise Bourbeau déclare que tout problème physique, émotionnel et mental proviendrait de cinq blessures principales : la trahison, le rejet, l’abandon, l’humiliation et l’injustice.
Afin d’éviter la souffrance attachée à ces blessures originelles, nous nous créerions des masques qui nous permettraient de prétendre que nous ne sommes pas blessés par ces dites blessures. Lise Bourbeau a ainsi dressé un portrait de ces masques, chacun correspondant à une blessure spécifique.
Cependant, si ces masques nous ont permis de survivre et de nous adapter, enfant, à notre environnement, ces masques seraient aussi des obstacles à notre épanouissement personnel. « Lorsque nous portons ces masques, nous ne sommes plus nous-mêmes », nous dit Lise Bourbeau. Nous finissons souvent par croire que ces masques empruntés sont partie intégrante de notre personnalité alors qu’ils ne sont, en fait, que des moyens mis en place pour nous protéger d’une souffrance que nous pensons, à tort, ne pas pouvoir supporter. S’ils sont une protection, pourquoi les abandonner ? Car, en plus d’empêcher d’être soi-même, ces masques seraient également le moyen le plus sûr d’entretenir nos blessures originelles.
Bien bien…
Les 5 blessures sont donc:
- La trahison,
- Le rejet,
- L’abandon,
- L’humiliation,
- L’injustice.
Les auteurs du défi exposent des exemples.
Ne pas savoir s’arrêter de manger reflèterait une peur de l’abandon et se resservir avant que son assiette ne soit vide serait le résultat d’une peur du manque.
J’ai découvert la théorie des blessures par l’intermédiaire de l’auteur Ana Sandréa, Êtes-vous votre pire ennemi?
Ana Sandréa évoque ces 5 mêmes blessures et donnes des conseils pour les dépasser.
Quel rapport avec le défi du jour!
Le défi du jour consiste à décrire quel type de mangeur nous sommes.
Akhenaton fera laconique. Je mange assis, à table, vite et j'ai tendance à dévorer. Quant à moi, je commence à picorer quand je cuisine. A table je peux remplir mon assiette en cours si je veux ajouter des légumes ou des féculents pour mon goût personnel. J'aurai plutôt une tendance à manger peu et plus de 3 fois dans la journée. Je pense que si je m'écoutais je mangerai toutes les 3h (7h - 10h - 13h - 16h - 19h - 22h). Pratique dans la vie de tous les jours... Sinon, je mange assise, à table et comme j'ai déjà travaillé sur mes 5 blessures, je me dis que je devrai m'autoriser ces 6 repas par jour - après tout!
Il n’est pas aisé de faire un lien avec les 5 blessures – car ces dernières affectent nos comportements dans de nombreuses dimensions et pas seulement alimentaires.
J’ai tout de même noté dans un coin de ma tête que mon fils m’a dit avoir du mal à s’arrêter de manger en lien avec la peur d’abandon.
A creuser… Je note qu’aujourd’hui il est sorti de table en dernier alors que d’ordinaire il est plutôt en pôle position.
De petites pistes qui doivent mûrir…