Le défi du jour est de retrouver nos sensations alimentaires par les signaux que nous envoie notre corps.
Encore cette histoire de corps qui parle…
Je me dis que le jeu en vaut la chandelle et que j’ai tout intérêt à réitérer l’expérience.
Les auteurs nous proposent de mettre la main sur notre ventre et de poser la question à notre corps: Quels sont les signaux que tu m’envoies lorsque tu as faim?
Le résultat n’est pas très probant me concernant. Akhenaton, quant à lui, écrit qu’il a mal au ventre quand il a faim.
C’est alors que cela devient très intéressant.
Saviez-vous que nous avons plusieurs corps?
… C’était déjà complexe de communiquer avec un …
Pour la première fois, j’y vois clair sur la question de savoir:
Est-ce que j’ai faim ou est ce que j’ai envie de manger?
Il y a comme ça des questions dans la vie qui vous mettent mal à l’aise.
- Un enfant qui vous demande pourquoi le ciel est bleu,
- Votre partenaire de vie qui vous demande « C’est quoi ce retrait de 80€ sur le compte joint? »
- Vos collaborateurs qui vous interrogent sur la clef de répartition équitable des primes de fin d’année,
- Et vous qui, en conscience, vous demandez si vous avez faim ou juste envie de manger?
Enfin, une explication qui me parle et que je comprends:
Les auteurs précisent que la faim peut également traduire une faim psychologique, psychique, émotionnelle ou spirituelle.
Oh …… Oh …… Oh ……..
Et de préciser:
Lorsque vous avez faim, demandez-vous qui en vous a faim?
Je pense que cette simple question va changer ma façon de voir les choses.
A l’occasion d’un séminaire que j’ai suivi sur l’impact des expériences émotionnelles passées sur notre comportement d’adultes au moment présent, la conférencière, nous expliquait le concept de ces corps qui se superposent à l’instar de couches d’enrobage successives.
Imaginez que nos émotions, réunies en énergie, forment un autre corps enrobant notre corps physique. Et qu’il en soit de même pour nos pensées, notre lien à un Tout qui nous dépasse, nos expériences passées…
A la manière d’une poupée russe, notre corps physique est au centre, puis il est entouré de nos corps émotionnel, psychique jusqu’au spirituel.
A l’instar de notre corps terrestre, ces corps dits subtils, ont également besoin d’être nourris.
J’en comprends qu’en choisissant la mauvaise stratégie, nous pourrions sur-nourrir notre corps physique au détriment d’autres corps.
Si nous nourrissons notre corps physique avec de la nourriture, alors que c’est notre corps émotionnel qui a faim, alors nous créons un déséquilibre alimentaire.
Ok!
Quand j’en discute avec Akhenaton, il répond instinctivement: « Moi c’est le corps psychique » Et une petite voix intérieure me réplique: « Toi, c’est ton corps émotionnel ».
Bien, on avance…
Je demande à Akhenaton:
Comment pourrais-tu nourrir ton corps psychique? (comprenez aussi mental)
En faisant semblant de mâcher pour duper mon cerveau ou en réfléchissant à ce que je vais manger. Et toi?
Je pourrai nourrir mon corps émotionnel en prenant soin de mon corps.
Cela m’apparaît tout à fait cohérent car j’avais remarqué que quand Akhenaton prend le temps de cuisiner ou participer à l’élaboration du repas, il est rassasié plus facilement.
Créer une image mentale de denrées alimentaire nourrirait notre corps mental.
Je relativise la phrase que j’ai trop souvent entendu de la part de psychologues, professionnels de la petite enfance ou autre adultes bienpensants:
Votre enfant compense un vide en mangeant sans faim et sans fin. Il se remplit.
J’entendais: il compense le manque infini d’amour que vous, mauvaise mère, êtes incapable de lui donner!
Je me suis souvent retenue de répondre:
Et ta soeur? Elle bat le beurre? (Désolée pour la vulgarité mais c’était l’occasion de placer un nouvel idiotisme gastronomique.)
Aujourd’hui, j’entends que mon enfant a un mental présent et puissant – ça je le sais et en suis absolument convaincue – et qu’il nourrit son corps physique a défaut de savoir comment nourrir son corps mental.
HALLLELOUIA!
Je sais enfin comment je vais pouvoir l’aider. Chercher avec lui comment nourrir son mental.
Quant à moi, je vais continuer à m’apporter de la bienveillance car c’est mon corps émotionnel qui a faim.
Je me sens soulagée comme jamais depuis le début du défi!
Et vous? Quel est votre corps qui a faim?
Si c’est le corps physique, c’est que vous avez faim, sinon, c’est que vous avez envie de manger.
4 étapes pour nourrir le bon corps:
- Déterminer quel corps a faim en vous posant la question à voix haute ou basse,
- Ecouter la réponse sans chercher à l’analyser,
- Déterminer une stratégie pour nourrir le bon corps,
- Appliquer cette stratégie!
- Partager la dans les commentaires!
Nous ne serons pas trop de plusieurs pour créer une boîte à idées pour nourrir chacun de nos corps!
- Des câlins pour nourrir le corps émotionnel
- Des images mentales pour nourrir le corps physique
- …
Je vous laisse compléter cette précieuse liste.
A très vite