Chronique de livre inspirant

Enfin libre d’être soi-même: Chronique d’un livre qui a rêvolutionné ma vie

 

Enfin libre d’être soi-même!

Ce ne sont ni la couverture ni le titre qui m’ont attiré dans ce livre. Alors, comment est-il entré dans ma vie et en quoi l’a – t – il transformée?

Phrase-résumé: Vous est-il déjà arrivé d'être profondément irrité par quelqu'un sans trop savoir pourquoi ? Avez-vous tendance à répéter les mêmes schémas relationnels et, parfois, à vous en sentir prisonnier ?

Votre relation aux autres, au matériel et à la vie en général est un formidable miroir de qui vous êtes. Ce qui vous stimule, positivement ou négativement, reflète des parts de vous que vous refoulez peut-être.
Plus vous apprendrez à vous accueillir pleinement, avec vos ombres et vos parts lumineuses, mieux vous serez équipé pour faire face aux circonstances de la vie, sans vous trahir, en étant simplement vous-même.
Ainsi, vous cesserez de dilapider votre énergie et pourrez l'utiliser pour construire une vie inspirante.
Ce livre simple et dynamique regroupe retours d'expérience, exemples et exercices pratiques et vous invite à l'estime de soi et au bonheur.

Co-écrit par Christian JUNOD et Evelyne FANIEL, 2017, 159 pages bibliographie incluse.

Là, ça va déjà mieux. J’en suis venue à ce livre par l’auteur Christian JUNOD que j’ai connu par l’intermédiaire de ces travaux sur le rapport à l’argent. J’étais peu à l’aise avec mon argent et j’avais besoin de comprendre. J’ai été servie, car je ne mesurais pas à quel point travailler son rapport à l’argent nous permet de travailler sur nous en profondeur.

Peter Koenig, qui est le père fondateur du Peter Koenig System(dont je vais parler), disait:

Les trois sujets tabous de notre société sont les meilleures clefs d’entrée pour travailler sur nos couches les plus profondes. Travailler votre rapport à la mort, au sexe ou à l’argent et vous serez transformé.

Et bien je confirme! J’ai dans un premier temps lu Ce que l’argent dit de vous de Christian Junod, pour finalement m’inscrire à l’un de ces stages et découvrir et pratiquer le Peter Koenig System.

C’est alors que j’ai acheté ce livre à la couverture moche et au titre peu « rebelle intelligent » que Christian m’a gentiment dédicacé:

Pour Sonnya, je te souhaite bonne lecture et que tu te permettes toujours plus à être toi m’aime. Merci de ta belle présence.

Merci à toi Christian

C’est parti!

Le livre commence fort en nous expliquant un concept aussi simple que RÊVolutionnaire.

Introduction

  • Accueillir toutes nos facettes pour oser être pleinement nous-mêmes
  • Le monde extérieur, reflet de notre monde intérieur
  • La vie comme un jeu!
  • Comment tirer le meilleur de ce livre

Dès l’introduction, nous comprenons que tout ce qui nous agace, contrarie, gêne dans notre quotidien représente une tension née d’un conflit intérieur. Il s’agirait de parts de nous non acceptées, qui exprimées par les autres, nous renvoient à nos propres incapacités, nos propres non-autorisations.

Le monde extérieur tel que nous le vivons n’est que le reflet de ce qui se passe ou ne se passe pasen nous.

Notre responsabilité: Pacifier notre monde intérieur et vivre moins de tensions à l’extérieur.

Pour vivre la vie comme un jeu, il suffirait, dès que l’on est hyper contrarié ou gêné, de se poser et dire chouette une superbe occasion d’accueillir une part d’ombre cachée en moi!

Ce livre est construit comme un cahier d’exercices et propose des pistes de transformation en nous guidant pas à pas – dès lors que l’on est prêt à nous rencontrer nous-même.

Chapitre 1: Qui a ma télécommande?

  • La métaphore de la télécommande

Imaginons que chaque être humain reçoive à la naissance la télécommande de sa vie. Un formidable outil qui nous permette de savoir quelle émotion nous ressentons, quels besoins sont à nourrir et comment, un tableau de bord mesurant tous les indicateurs pour vivre la vie de nos rêves.

Notre éducation, nous a majoritairement amenés à délaisser, perdre ou donner notre télécommande à quelqu’un d’autre. … S’occuper de soi, franchement! C’est hyper égoïste…

En effet, mieux vaut passer son temps à nourrir maladroitement les besoins des autres, en imaginant ce qui est bon pour eux, tout en attendant maladivement que quelqu’un comprenne nos besoins non exprimés qui plus estet les comble. C’est carrément plus logique!

La question est posée. Qui a ma télécommande? Où est-elle? Que dois-je faire pour la récupérer?

  • Trois manières de vivre sa vie: trois niveaux de conscience
  1. La position de victimeou le syndrome de …C‘est toujours à moi que ça arrive … Je n’ai vraiment pas de chance… Pourquoi moooooi… Dans cette hypothèse, je n’ai pas conscience que je peux faire quelque chose. Tout m’échappe, je me sens impuissant face à une situation et ne vois pas d’autre option que de la subir en me plaignant. Je ne pas partir à la recherche de ma télécommande car je n’ai aucune idée de son existence.
  2. Je deviens acteurou le syndrome de …Maintenant y en a marre …. Je ne vais pas subir ma vie jusqu’à ma mort… Cette fois, on retrouve du pouvoir d’agir. On sait que cette fichue télécommande existe et nous comptons bien remettre la main dessus et décider de notre comportement face à la situation qui nous arrive.
  3. La vie comme un miroirou le syndrome de … OK, la vie est un jeu et essaie de me challenger pour que je progresse… Qu’est-ce que j’en comprends de mon fonctionnement intérieur et comment puis-je évoluer… Là tout de suite, ça a une autre gueule! On a tellement de recul, que la situation nous affecte un micro quart de seconde. Nous savons que notre télécommande est dans notre poche. Il suffit de prendre le temps de s’isoler et d’appuyer sur la touche Peter Koenig Systempour accueillir une part d’ombre supplémentaire et être transformé. Tout de même, ça RÊVolutionne.

Chapitre 2:Qu’est ce qui nous empêche d’être « nous-m’aime »

Dans ce chapitre les auteurs passent en revue 7 sous-chapitres qui nous amènent à saisir la notion de facettes et parts d’ombre.

  • L’image de la boule à facettes:

L’être humain serait comme une boule à facettes dont chacune représente une compétence ou un aspect de notre humanité.

L’irresponsable, le fou, le profiteur, le voleur, le pauvre, le radin ou l’obsédé pour ne citer que celles-ci ne sont pas les parts que nous cherchons le plus à valoriser. Tous ces adjectifs fonctionnent aussi au féminin.

Bien souvent, elles ont été gommées, interdites et estampillées du sceau PAS BIEN – CACA BOUDIN – BEURK.

Sauf, que dans certaines situations, leur absence nous fait défaut!

  • Toutes nos facettes ont leur place:

Que dire d’une personne qui, du fait de son irresponsabilité, partirait en congés deux jours plus tôt pour éviter un arrêt de travail. Qui reprocherait à quelqu’un de voler les plans de préparation de l’évasion d’un grand bandit.

Le problème est que nous ne savons pas les activer en conscience au moment où nous en aurions besoin. Nous sommes comme bloquer. Mais en attendant cette part de nous qui ne s’exprime pas nous bouffe de l’intérieur.

Et c’est là que l’on lit dans les journaux.

On ne comprend pas, c’était un homme discret, gentil et toujours serviable. Vous êtes sûr que c’est lui qui a tué sa femme et ses 4 enfants de sang-froid? (Le tueur non accueilli?)

Ou encore, tous ces gros titres sur les prêtres pédophiles. Peut-on faire un lien entre le vœu d’abstinence et cette pulsion soudaine et incontrôlable? Je vous laisse vous faire votre propre idée.

  • Le miroir, l’ombreet la projection

Maintenant que l’on sait ce qu’est une ombre, voyons les notions de miroir et projection.

Le miroir est la situation extérieure qui nous permet de prendre conscience que quelque chose ne va pas.

La projection est l’image de jugement qui nous vient alors sur cette situation. C’est comme un mécanisme de défense. Ce que nous jugeons chez l’autre n’est autre que ce que nous refoulons chez nous.

Illustration:
Miroir: Quand je vois mon collègue habillé comme s'il allait à un congrès interministériel; ça me rend fou!
Projection: Quel snob! 
Ombre possible: Le prétentieux / Le vaniteux

Chapitre 3 / 4 / 5:A la découverte de vos facettes cachées à travers votre histoire / à travers la relation aux autres / à travers d’autres formes de projection

Les 3 chapitres suivants sont de véritables exercices pratiques et situationnels qui nous invitent à reconnecter avec nos facettes cachées dans différents aspects de nos vies.

Les blessures de l’enfance, l’éducation, la généalogie par exemple pour ce qui est de notre histoire.

La relation parents/enfants, la relation de couple, les relations de travail pour les relations aux autres.

La relation au matériel, la relation à l’argent ou les addictions pour les autres formes de projection.

Les sous-chapitres sont alors tous construits de la même manière. Un ou deux paragraphes d’explications et d’introduction – un exemple tiré d’une histoire vraie – un exercice pratique autour des mêmes questions qui nous permet de mettre en lumière nos parts d’ombres.

Exemple de questions sur le sous-chapitre La relation de couple:

  • Qu’est-ce qui vous horripile chez votre conjoint, compagnon de vie? Quel jugement avez-vous alors sur lui?
  • Qu’est-ce que vous admirez chez votre conjoint?
  • Sur la base de vos réponses aux questions précédentes, quelles facettes cachées de votre humanité (parts d’ombre et parts lumineuses) avez-vous découvertes?

Alors oui! Parce que j’ai oublié de préciser que nos parts d’ombres peuvent être lumineuses.

Nos expériences de vie passées ont pu nous amener à refouler le doux, le courtois, le riche, le plein de vie ou encore l’intelligent. Inutile de préciser que tous ces adjectifs fonctionnent aussi au féminin. 

Aussi, le Peter Koenig Systemfonctionne également pour se réapproprier ses parts d’ombres lumineuses.

Le livre est vraiment accompagnant car il propose même deux listes en fin d’ouvrage: une liste d’ombres négatives et une liste d’ombres positives.

Le suspense a assez duré. C’est quoi le Peter Koenig System exactement?

Chapitre 6:Les solutions pour réintégrer vos facettes cachées

  • Première étape de la guérison: voir

A ce stade, nous pouvons être content de nous car la première étape est faite. Si l’on a fait tous les exercices du livre, nous sommes alors en capacité de dresser la liste de nos ombres positives et négatives. Comme Rome ne s’est pas faite en un jour, les auteurs nous invitent à sélectionner LA part d’ombres qui nous interpelle le plus et que nous souhaitons transformer maintenant.

  • Deuxième étape de la guérison: transformer

Le Peter Koenig System est un système de deux phrases construites de la manière suivante:

Je suis + QUALIFICATIF NEGATIF + et c’est merveilleux

(Ou et c’est OK, c’est bon, c’est pleinement OK)

Je suis + QUALIFICATIF POSITIF (que je considère comme le contraire du qualificatif négatif de la première phrase) + avec et sans L’INDICATEUR SELON LEQUEL J’ESTIME ÊTRE QUALIFICATIF POSITIF

Exemple:
Je suis un radin et c'est merveilleux,
Je suis généreux avec et sans acheter des cadeaux hors de 
prix à mes enfants pour leurs anniversaires.

Bien évidemment chaque système de phrases est propre à chacun. Le fait que l’on se sente généreux en achetant des cadeaux d’anniversaires hors de prix est propre à mon exemple. Pour une autre personne cela pourrait être … avec et sans prendre soin des autres.

Le pouvoir des mots est important et fort et je crois que tout ce qui fait la force de ce système est justement qu’il nous amène à nous confronter à ces mots qui nous blessent.

Pour ces réapproprier ces parts lumineuses:

Je suis + PART LUMINEUSE + avec et sans + LA CONDITION QUE J’ASSOCIE A L’EXPRESSION DE CETTE PART LUMINEUSE CHEZ MOI

Je suis + OPPOSE NEGATIF DE LA PART LUMINEUSE + et c’est bon!

Exemple:
Je suis brillant avec et sans être le meilleur
Je suis médiocre et c'est merveilleux!

Plus vous aurez de difficulté à prononcer le système de phrase, plus c’est qu’il est impératif que vous le fassiez. C’est là que vous êtes veinard, vous avez trouvé l’ombre à travailler et les bons mots pour le faire. Si on peut s’épargner de faire la Une des journaux – rubrique faits divers…

La phrase sur laquelle j’ai bloqué le plus longtemps a été:

Je suis en insécurité et c’est pleinement OK

Christian JUNOD préconise d’insister et d’amplifier l’effet lorsque nous sommes mal à l’aise avec une ombre. Cela a donc donné:

Je suis en hyper, méga, grande insécurité et c’est MERVEILLEUX!

C’est cela, oui! J’ai eu du mal mais maintenant j’arrive à la prononcer à haute voix, en me regardant dans le miroir dans les yeux et même à la dire à quelqu’un d’autre.

Le pire restait à venir:

Je suis en sécurité avec et SANS argent.

Là, il se foutait carrément de moi. Au début, je grugeais en ajoutant (…) avec et sans argent de côtéou avec et sans argent épargné. Puis, j’ai fini, au bout de 3 mois à pouvoir dire la phrase. Je rattachais mon sentiment de sécurité à l’argent et cela ne faisait qu’amplifier mon sentiment d’insécurité. Aujourd’hui je sais que ma sécurité est intérieure. C’est beau…

En conclusion, 

Les auteurs nous invitent à faire ce travail comme un acte citoyen. Se réapproprier toutes nos facettes nous permet de: nourrir nos besoins, nous connaître et au bout du bout nous aimer nous-m’aime.

En quoi se livre a-t-il changé ma vie?

Il m’a permis de libérer plusieurs projections que j’avais.

J’ai travaillé la déloyale, la voleuse, la prétentieuse ou encore l’égoïste.

Mais ce que j’ai envie de vous relater c’est ce qui vient de se passer à l’instant.

Il me reste 7 heures pour publier l’article sans aucune faute d’orthographe pour pouvoir participer à l’évènement interblogueurs qui m’a poussé à l’écrire.

Je n’étais pas tenue de faire 5 000 mots mais le règlement n’indique pas de maximum donc j’ai écrit sans me soucier du temps que cela prendrait si ce n’est cette dead line impérative.

Et là, mon ordinateur n’a jamais été aussi lent.

Donc j’accueille cet évènement extérieur qui me rend dingue et je dis debout et à haute et intelligible voix:

Je suis lente et inefficace et c’est merveilleux

(Mon corps qui se détend – je répète la phrase trois fois)

Je suis efficiente avec et sans surcharger mon agenda de millions de choses à faire

(Oui parque ce que je dois aussi repasser au boulot finir 2-3 trucs et aller récupérer mes enfants, avant qu’il ne fasse nuit, ça pourrait être pas mal…)

Voilà, je suis contente d’avoir réintégré la lente.

Et vous? Oserez-vous interroger vos parts d’ombre et de lumière?

Chronique de livre inspirant

L’art de l’essentiel: Chronique d’un livre qui a changé ma Vie

L’art de l’essentiel

Phrase-résumé: Ce sont surtout nos possessions qui nous attirent des ennuis. Se délester des possessions superflues, c’est aussi se délester des problèmes. Pour désencombrer sa vie, il faut beaucoup de connaissance de soi! Jeter agit non seulement comme une véritable thérapie, mais aussi une philosophie et un art.

Ecrit par Dominique LOREAU, 2008, 189 pages bibliographie incluse

Adepte du mode de vie japonais depuis de nombreuses années, Dominique LOREAU est également l’auteur de plusieurs livres tel que l’art de la simplicité ou encore l’art de la délicatesse.

Dominique nous propose un accompagnement vers un désencombrement durable.

La première partiedu livre intitulée Elixir Vitae du désencombrementest consacrée à nous expliquer les avantages d’une vie moins encombrée.

Au quotidien:

  • Un soulagement extraordinaireen ce que le désencombrement nous apporte plus de temps, moins d’ennuis et plus d’énergie,
  • Un intérieur plus dégagé, mieux organisé, plus raffiné et plus luxueux,
  • De meilleures relationspour plus d’indépendance et d’autonomie en se défaisant du passé

Dans le mental:

  • Un esprit moins encombrépour…
  • une vieillesse plus dynamique

Plus de joie de vivre:

  • La sérénité découlant du lâcher priseou le bonheur dans la possession?
  • Bonheur ou paix?Antinomiques ou opposés complémentaires?
  • Un égo moins envahissantou comment se détacher du moi?

La deuxième partiedu livre nous amène concrètement à nous préparer au désencombrement.

Le tri identitaire:

  • Faire une véritable prise de consciencecar tout prend d’abord forme dans le mental et pour savoir que jeter et que garder nous devons d’abord nous connaître et nous concentrer sur nos objectifs,
  • Se connaître soi etsavoir conserver les objets qui nous reflètent,
  • Savoir exactement ce qui m’est nécessaireà l’ère du deal getting ou du temps de la quête du plaisir et de la satisfaction des désirs,
  • reconnaître les caractéristiques des « bons » objetsqui sont ergonomiques et agréables, de qualité, neutres, possédant un bon ki, et qui ont bien vécu.

Prendre conscience des obstacles:

  • L’auteur passe en revue nos peurs secrètes de faire le vide. De la peur de perdre de l’argent à celle de passer pour un pauvre en passant par celle de regretter ou de se retrouver seul avec soi, elle nous interroge sur l’idée de vivre sa vie ou la posséder?
  • Dans quels cas stocker à outrance devient un problème? L’auteur passe en revue des facteurs externes tels qu’avoir vécue une enfance sans domicile fixe ou encore avoir été abandonnés ou non désirés et des facteurs internes faisant écho à des peurs et angoisses telles que celle de passer pour un gaspilleur ou d’être associé à ce qui se trouve dans ses poubelles.
  • Enfin, sont présentés des modèles de gens heureuxqui vivent selon un principe que je qualifie de sobriété heureuse. Elle termine ce sous-chapitre par un paragraphe intitulé Routine ou vie nomade? Cela constitue un point commun avec le second libre que je présente dans cet article.

La troisième partie est celle où Dominique LOREAU nous invite à passer à l’actionavec un accompagnement pas à pas, précis et sécurisant.

Elle décrit 3 étapes pour ne pas laisser le loisir à nos excuses de nous freiner ou ralentir.

L’inventaire du logis:

  • Tout y passe! De ce qui se rapporte à la cuisine, aux nécessités ménagères, objets électroniques, décoration ou meubles, aires de rangement, objets personnels, documents, papiers, photos et même les livres!
  • Pour chaque thème, une foultitude de conseils précis est donnée. Par exemple le fait de se constituer une garde-robe hors mode, sur des valeurs sûres et de lister les vêtements indémodables essentiels (un trench coat avec doublure amovible pour le froid, un manteau mi-saison, deux ou trois jeans…)

Les techniques:

  • Comment procéder? L’auteur décrit des techniques précises pour savoir par où commencer et quoi faire. On apprend alors qu’il convient de se débarrasser aussi vite que possible des grosses choses, d’exposer les objets pour lesquels nous hésitons encore, se limiter à certaines couleurs, ne posséder l’essentiel qu’en un seul exemplaire, ou encore plus radicale: déménager dans une plus petite maison.
  • Les bons moments pour agirsont importants à détecter car il nous faut de l’énergie pour passer à l’action. Le bon moment c’est quand la pensée nous vient à l’esprit. Pour créer une habitude, nous pouvons profiter des saisons ou d’un voyage pour jeter.
  • Donner, recycler, jeter ou vendre, le désencombrement nous offre de multiples possibilités de faire un acte de charité ou éco-responsable.
  • Et que faire en cas de dilemme? Si malgré tous les apports de la partie I, nous sommes indécis, Dominique LOREAU apporte des contre-arguments pour gérer l’encombrement des autres, les scrupules, les erreurs d’achat et les fameux souvenirs et autres objets sentimentaux.

Après s’être désencombré, une alerte et des conseils pour:

  • Ne pas re-remplir ou comment contrer l’adage selon lequel la nature a horreur du vide ou l’art de faire savoir à ses proches que nous souhaitons cesser de recevoir et de faire des cadeaux.
  • Se méfier des pièges. L’auteur identifie comme piège ce qui est gratuit, les soldes et tout ce qui a trait au réconfort de qualité inférieure.
  • N’acheter qu’après mûre réflexion. J’ai beaucoup pratiqué et aujourd’hui encore la technique de la liste des 30 jours. Quand j’ai envie de quelque chose, j’attends trente jours, si je le veux toujours, je l’achète.
  • Pratiquer la frugalitépour vivre avec peu: un mode de vie esthétique et merveilleux.
  • Vivre dans la légèreté et la transition en nous rappelant que l’on s’approche de la mort à chaque instant et que le désencombrement est un moyen de préparer notre mort. Âme sensible s’abstenir… Ou encore que notre consommation constitue un acte politique.

Et de conclure en précisant:

 Avec trop on se perd, avec moins on se trouve

Les éléments en gras représentent des sous-titres du livre.

En quoi ce livre a-t-il changé ma vie?

Un moment de vie où je n’avais plus de place pour rien.

Je vivais un passage de ma vie très chargé en responsabilités, tâches à accomplir, à ne pas oublier. Je venais d’avoir un second enfant et nous habitions une grande maison que nous rénovions. En plus de cela, je travaillais toujours beaucoup. Le temps m’était compté pour ne pas dire chronométré chaque jour. Et le moindre grain de sable s’apparentait à une gestion de crise. Cela m’a appris à être extrêmement bien organisée mais je frisais l’épuisement.

La lecture de ce livre m’a permis de lâcher prise sur le niveau d’exigence que je me fixais.

Avoir un super job à responsabilité ET deux enfants ET une maison à rénover et entretenir ET partir en vacances ET recevoir du monde en mettant les petits plats dans les grands ET que tout soit toujours impeccablement rangé et propre ET reprendre le sport ET cuisinier ET être toujours au top de sa forme. J’avais enfin le droit de dire NON, je me donnais cette autorisation et savais comment faire.

J’ai d’abord été prise d’une frénésie de désencombrement. Je vidé les placards, trié, jeté ou donné ou rangé.

Et puis, comme j’étais bien partie, j’ai décidé de faire un choix entre:

  • Maison + Travaux
  • OU Appartement + Vacances

…Je ne pouvais pas ramener mes enfants à la maternité; Ils ne constituaient donc pas une variable d’ajustement. Je rigole….

Nous avons donc décidé de vendre notre maison et j’ai quasiment tout donné.

J’ai voulu organiser un vide maison mais le regard désapprobateur prononcé de ma mère a eu raison de cette malheureuse initiative. Toutes nos connaissances étaient sous le choc. …Pourquoi vendre cette si belle maison? Ils divorcent c’est ça? …Et bien non, nous n’avons pas divorcé, nous voulions juste moins de responsabilités dans les tâches quotidiennes. Je remarque d’ailleurs que j’ai appliqué l’un des conseils de l’auteur puisque j’ai déménagé pour un lieu d’habitation plus petit. Et comble du déshonneur familial, j’allais être locataire de mon logement. … Tu te rends compte, quitter une maison dont tu es propriétaire à la campagne pour un appartement en ville en location, mais tu veux mettre tes enfants sous les ponts !!…J’adore la mesure dont peut faire preuve ma famille quand il s’agit de m’encourager dans mes choix de vie.

…Mais tu crois que se débarrasser de tout est sain?…Heureusement l’auteur traite cette question, sinon j’aurai peut-être manqué d’arguments. Elle explique tout simplement que dès lors que cette démarche fait suite à une évolution et un travail personnel, elle n’a rien d’une maladie psychologique. OUF! Sauvée.

Bref, je dirai que ce livre m’a donné le courage et le mode opératoire pour changer de vie et préserver ma santé.

Le style de l’auteur est très tranché presque dogmatique.

Elle n’a que faire de ce que l’on peut en penser. Tout n’est donc pas forcément à prendre argent comptant – par exemple je continue à faire des cadeaux car il me semblait compliquer d’expliquer, je pratique le désencombrement et la frugalité heureuse donc je ne participerai pas à la cagnotte de ton voyage de noces – on vient à 4 au mariage au fait et mes enfants ont un appétit d’ogre 

Nous vivons en France, tous les concepts japonais ne me semblent pas transposables. En revanche, je crois que ce livre m’a aussi reconnecté à mon féminin. J’avais besoin de ces conseils sur comment ranger son sac à main ou choisir son parfum. L’art d’être une courtisane ou une geisha ne s’enseigne pas en France. Une niche?